Actions sur les marais de Brière et du Brivet
Tendance :
Mise à jour le 22 septembre 2015
Présentation du territoire
Dernier affluent de la Loire avant son embouchure, le Brivet s’écoule sur une distance de 31 km. Les marais de Grande Brière et du Brivet (20 000 ha) se présentent comme une mosaïque de canaux (les curées), de plans d’eau peu profonds (les « piardes » et les « copis »), de roselières, de prairies inondables et de buttes.
L’une des particularités est le statut juridique de la Grande Brière Mottière (7000 ha) qui est la propriété indivise des habitants des 21 communes riveraines.
Ouvrages classés au titre de la loi « Grenelle »
Ouvrage | Masse d’eau |
---|---|
Vannage de Lavau-Taillée | La Loire (Brivet canal de la Taillée) |
Ecluse de la Taillé | La Loire (Brivet canal de la Taillée) |
Vannage de Martigné | La Loire (Brivet canal de Martigné) |
Vannage du Priory | La Loire (Brivet canal du Priory) |
Barrage de Méan | Le Brivet depuis Dreffeac jusqu’a sa confluence avec la Loire |
Projet pour la continuité écologique des ouvrages soumis à marée
Manoeuvres d’ouvrages sur le barrage de Méan et sur les vannes du Priory et de Martigné
Prises d’eau estuarienne adaptées au franchissement des civelles (de nuit et de jour) depuis 2009.
Les manœuvres sont faites de fin décembre à avril lorsque lors des marées de vives eaux, préférentiellement de nuit. Elles consistent, plus particulièrement en période d’évacuation des eaux excédentaires et lorsque les ci-velles sont présentes dans l’estuaire, de permettre à un volume d’eau de mer de se propager en amont de l’ouvrage. D’une manière générale, elles se traduisent par une ouverture temporaire d’une vanne, lorsque le niveau d’eau aval (seconde partie du montant) est supérieur au niveau amont. NB : D’autres dispositifs (retard fermeture de vanne ou abaissement partiel (ouverture de 10 cm) ont également été mis en œuvre après la fermeture de la pêche civellière.
Protocole de manoeuvre d’ouvrage à Méan
Sur la fin de la marée montante, l’une des trois vannes du barrage de Méan est relevée d’une trentaine de cen-timètres pendant environ 1h30. Le niveau d’eau aval étant supérieur au niveau amont, l’eau de mers s’engouffre sous la vanne. Les manœuvres sont généralement réalisées en période d’évacuation des eaux douces hivernales excédentaire ce qui assure l’attractivité du site.
Les périodes favorables sont identifiées et remises annuellement par le PnrB au SBVB qui définit la date préci-sément. Le SBVB, informe les pêcheurs professionnels pratiquant à l ‘aval du barrage de la réalisation d’une manœuvre
Période | Ouvrage(s) concerné(s) | Nombre de manœuvres |
---|---|---|
Hiver 2009/2010 | Ecluse de Méan | 12 |
Hiver 2010/2011 | Ecluse de Méan, Martigné | 10 |
Hiver 2011/2012 | Ecluse de Méan, Priory et Martigné | 32 |
Suivi-évaluation
- Suivi piscicole du marais (depuis 2004 : Université de Rennes1 / Parc Naturel Régional de Brière)
- Suivis des niveaux d’eau et de salinité
Suivi des passages de civelles (2013 : Fish-Pass)
Principe de du suivi de la migration des civellesL’arrivée des civelles au pied de l’ouvrage dépend de leur abondance dans l’estuaire et des conditions favorables à leur migration (Attraction par le courant d’eau douce, coefficient de marée, température et turbidité de l’eau …). Leur accumulation est suivie régulièrement à l’aide d’un carrelet filtrant la colonne d’eau à l’aval de la vanne.
Les civelles franchissant l’ouvrage sont échantillonnées par un filet « bongo » (tamis) équipé d’un courantomètre en sortie de l’ouvrage. Les captures de civelles sont analysées par rapport à la marée, à l’évolution de la salinité et selon l’ouverture de la vanne.
La comparaison de la diminution de la densité de civelles à l’aval et du flux de civelles franchissant l’ouvrage permet de mesurer l’efficacité de la manœuvre pour éviter l’accumulation des civelles qui se présentent à l’aval de l’ouvrage.
6 suivis ont été programmés pour 2013 : 15/01, 28/02, 15/03, 28/03, 10-11/04
Résultats
Les suivis annuels montrent plusieurs signaux encourageant le maintien de ces opérations. En effet, sur les sta-tions les plus proches de l’estuaire et des ouvrages estuariens manœuvrés, les densités d’anguille augmentent et cette augmentation est attribuable à l’augmentation des anguilles des classe de taille < à 150 mm et 150-300mm. (Source Paillisson 2013).
Problèmes rencontrés
Perspectives
- Rédaction du règlement d’eau
- Evaluation du volume acceptable ?